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Moins de vingt élevages infectés en IBR

La vigilance reste de mise, en particulier lors de l’introduction d’animaux dans un élevage. Photo : DR
La vigilance reste de mise, en particulier lors de l’introduction d’animaux dans un élevage. Photo : DR

«Pour la première fois de son histoire, le département vient de passer en dessous du seuil de vingt élevages infectés», en IBR, annonce le Groupement de défense sanitaire (GDS) dans un communiqué le 28 févier. Dix-neuf élevages seulement sont encore positifs à cette maladie. «Cette avancée nous engage collectivement vers l’éradication de l’IBR, souligne le GDS, qui invite à concentrer tous les efforts» sur les élevages positifs «pour accélérer le processus d’assainissement». L’ensemble des élevages doivent également rester vigilants pour prévenir tous risques de contamination, notamment à l’introduction de bovins.

Sur dix-neuf cheptels positifs, huit comptent plus de 100 bovins, trois de 51 à 100, sept de 10 à 50, et un moins de 10 bovins.  Le GDS mène des actions auprès des élevages infectés pour accélérer l’assainissement ; quatre programmes déjà engagés et doivent se terminer au cours de cette année.

Parmi les élevages à plus de 100 bovins positifs, cinq d’entre eux sont engagés dans des protocoles de vaccination étendus à tout le troupeau. Dans ces cheptels, la vaccination s’arrêtera après élimination du dernier bovin infecté en IBR. Pour le suivi, l’analyse utilisée permet de différencier le statut des bovins vaccinés et ceux réellement infectés d’IBR. Après élimination des animaux infectés d’IBR, ces élevages pourront arrêter la vaccination, et obtenir le statut d’élevage INDEMNE VACCINÉ, précise le GDS.