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Retour de l'influenza aviaire à Madine

La mise à l’abri des volailles est requise pour les préserver d’une contamination par la faune sauvage. (photo AH.)
La mise à l’abri des volailles est requise pour les préserver d’une contamination par la faune sauvage. (photo AH.)

Depuis quelques jours, une importante mortalité d’oiseaux sauvages, en particulier de sternes, est constatée sur le lac de Madine, situé entre les départements de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle, ont annoncé les préfectures de deux départements, le 31 mai.
Les analyses de laboratoire ont confirmé que ces animaux étaient atteints par le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène.

Une zone de contrôle temporaire

Afin de prévenir l’apparition du virus de l’influenza aviaire dans les élevages, le préfet de la Meuse, Xavier Delarue, en concertation avec le Préfet de la Meurthe-et-Moselle, a décidé par arrêté préfectoral du 30 mai, de mettre en place une zone de contrôle temporaire (ZCT) de 5 km autour du lieu de découverte des oiseaux sauvages infectés. Cette ZCT comprend les communes de Buxières-sous-les-Côtes, Heudicourt-sous-les-Côtes, Lahayville, Loupmont, Montsec, Nonsard-Lamarche, Richecourt, Varneville, Vigneulles-lès-Hattonchâtel, Xivray-et-Marvoisin. En Meurthe et Moselle, le préfet Arnaud Cochet, a pris les même dispositions pour les communes D’essey-et-Maizerais, Pannes et Saint-Baussant.

Dans ces communes, plusieurs mesures sont instaurées afin de protéger les élevages de volailles d’une potentielle contamination par la faune sauvage, notamment un renforcement des mesures de biosécurité (strict respect de la mise à l’abri des oiseaux) et une restriction des activités associées à la détention d’oiseaux (rassemblements, mouvements d’appelants, lâchers de gibier à plumes, compétitions de pigeons voyageurs). Plus d’info sur les mesures de biosécurité sur le site du ministère de l’Agriculture : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite...

Surveillance de la faune sauvage

Il est également demandé de ne pas s’approcher ni de nourrir les oiseaux sauvages plus particulièrement dans cette zone de contrôle temporaire. Pour éviter la diffusion du virus à d’autres oiseaux, l’ensemble du public doit observer une vigilance particulière lorsqu’il est amené à fréquenter les zones humides (bords des lacs, des étangs, des mares et des rivières) où stationnent les oiseaux sauvages, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés. Il est proscrit de manipuler un oiseau mort ou manifestement malade dans cette zone : en cas de découverte, l’Office français de la biodiversité doit être prévenu afin de procéder, s’il y a lieu, à la collecte du ou des cadavre(s). Les particuliers détenant des volailles doivent les déclarer en mairie ou sur internet.

Toute mortalité d’oiseaux sauvages dans cette zone, sans cause évidente, doit être signalée à la Direction Départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations par courriel à l’adresse : ddetspp-animal-environnement@meuse.gouv.fr.

Par ailleurs, depuis le 29 avril dernier, le niveau de risque lié à l’influenza aviaire en France est qualifié de « modéré ». Cette situation implique l’application de mesures de prévention renforcées, notamment le maintien de la mise à l’abri des volailles pour les élevages avicoles et les basses-cours situés dans les zones à risque particulier, qui couvrent 140 communes du département de la Meuse.