Éleveur à Jametz, dans le nord meusien, Xavier Guillaume participera avec deux animaux au concours de la race Limousine, jeudi 28 octobre, dans le cadre du salon Agrimax à Metz.
«C’est une race qui me convient bien, il y a de l’herbe sur l’exploitation, elle est facile d’entretien, et a une bonne facilité de vêlage», explique Xavier Guillaume, éleveur à Jametz, sur une exploitation de 185 ha, dont la moitié en herbe. Quand il s’est installé en 1992, la limousine était déjà présente sur la ferme familiale, introduite pas son père, en complément de l’élevage laitier.
Actuellement, le troupeau compte 70 vaches inscrites au Herd Book. L’élevage produit des broutards, dont 7 à 8 reproducteurs chaque année ; 15 à 18 génisses sont conservées pour le renouvellement, les autres vendues pour la viande. La reproduction est assurée à fois par insémination et en monte naturelle. Xavier Guillaume achète ses taureaux dans le berceau, et les renouvelle régulièrement, à l’âge de 4 ou 5 ans maximum. Pendant quelques années, il a acheté des taureaux adultes, élevés en plein air intégral, pour «amener des qualités de race et avoir des animaux solides, avec de bonnes pattes», explique-t-il. Désormais, il se fournit uniquement en veaux de l’année, achetés en ferme.
L’une de ses dernières acquisitions est un taureau porteur du gène sans cornes, acquis dans un élevage de la Creuse. «Depuis une dizaine d’années, j’insémine des génisses avec des doses de taureau sans cornes, mais il y a beaucoup d’écrémage ; ce taureau me permettra d’aller plus vite dans l’installation du gène sans cornes dans mon troupeau» explique Xavier Guillaume. Regan, jeune reproducteur âgé d’un an, présente les qualités recherchées par l’éleveur, «très long, fin d’os, prometteur quant à la facilité de vêlage, avec de la viande dans le dessus et un bon bassin». Xavier Guillaume a décidé de le présenter à Agrimax, accompagné d’un autre jeune taureau, Premier, âgé d’un an et demi, né dans son élevage. «Il est assez mixte élevage, avec un très bon dessus, un très bon bassin, et avec des origines laitières ; mais il manque un peu de viande dans le bas des cuisses» commente l’éleveur. Avec ces reproducteurs, Xavier Guillaume espère améliorer encore la qualité de son cheptel, jusqu’à présent plutôt orienté sur les animaux de grand gabarit.
