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ARVALIS et CPIE : associer des compétences

Pascaline Pierson, responsable de la station expérimentale ARVALIS à Saint-Hilaire et Fabrice Lecerf, président du CPIE de Meuse, ont signé une convention de partenariat. Photo : A. J.
Pascaline Pierson, responsable de la station expérimentale ARVALIS à Saint-Hilaire et Fabrice Lecerf, président du CPIE de Meuse, ont signé une convention de partenariat. Photo : A. J.

Une convention de partenariat a été signée entre le CPIE et ARVALIS pour renforcer la transition agro-écologique des exploitations agricoles et sensibiliser les acteurs du territoire au développement durable. Des expérimentations sur les services rendus par la biodiversité vont être menées dans les systèmes agricoles.

Le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) et l’institut technique agricole Arvalis ont décidé d’assurer un partenariat ambitieux et d’associer leurs expertises et leurs compétences en s’intéressant aux interactions entre biodiversité et activités agricoles. Ensemble, ils souhaitent mettre à profit les résultats de leurs expériences à l’ensemble des citoyens du département, dont les professionnels du monde agricole.

Fabrice Lecerf, président du CPIE et Pascaline Pierson, responsable de la station Arvalis de Saint-Hilaire-en-Woëvre se sont retrouvés fin juin, sur la ferme expérimentale, pour officialiser leur partenariat en signant une convention-cadre permettant ainsi de renforcer les synergies.

«Apporter des solutions pratiques»

«Cette convention cadre est une vraie volonté d’inscrire tout ce que l’on veut faire et que l’on veut travailler» explique Pascaline Pierson. «C’est intéressant d’insister sur la biodiversité. La convention est une passerelle entre l’étude scientifique et l’éducation» poursuit Fabrice Lecerf.

Le programme se décline en trois points : «expérimenter ensemble et mutualiser les connaissances, mobiliser les acteurs du territoire, et communiquer largement les résultats».

Concrètement, les travaux porteront sur l’étude de l’attractivité des exploitations vis-à-vis des auxiliaires, l’impact des aménagements paysagers et l’évolution du conseil technique agricole. «Il s’agit d’acquérir des références, d’apporter des solutions pratiques en faisant des expérimentations, de mettre en place des protocoles. C’est notre métier de base» souligne la responsable du site d’Arvalis. Cette convention «très ouverte» permet de faire un diagnostic de terrain afin mettre en place un référentiel de données et de diffuser les pratiques. «Pour prendre des décisions, les agriculteurs ont besoin de connaître des seuils d’intervention» a-t-elle poursuivi. C’est pourquoi les deux partenaires entendent expérimenter conjointement des méthodes et des outils pour démontrer les services rendus par la biodiversité dans les systèmes agricoles.

Les conclusions de ces tests devront ensuite être valorisées et diffusées à l’ensemble des acteurs du territoire avec pour objectif de mettre en évidence la plus-value des liens entre agriculture et environnement. Les résultats devront également être diffusés à un large public. «Nous avons un rôle de conseillers auprès des élus pour répondre à la transition écologique sur l’ensemble du territoire» a souligné Fabrice Lecerf.

«Cette convention, c’est une ouverture vers toutes les formes d’agriculture» ont conclu les signataires déjà au travail.