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Assemblée de section ULM : l’optimisation en marche

La présidente Ludivine Graftiaux était entourée de Marcellin Laratte (trésorier) et de Mathieu Sutter, (nouveau directeur, à d.). Photo : A. H.
La présidente Ludivine Graftiaux était entourée de Marcellin Laratte (trésorier) et de Mathieu Sutter, (nouveau directeur, à d.). Photo : A. H.

Malgré une collecte en baisse, l’Union laitière de la Meuse a réalisé un résultat positif en 2021. La réorganisation se poursuit, et plusieurs chantiers ont été engagés.

Les responsables de la coopérative ont débuté leur tournée des sections meusiennes le 29 mars à Damvillers, pour la section Nord Est. La présidente, Ludivine Graftiaux, a commencé la rencontre par un retour sur l’activité 2021.

La collecte a atteint un total de près de 362 millions de litres (Ml), en baisse sensible après deux années de quasi stabilité, à 380 Ml. Elle a été fournie par 565 exploitations dont 490 en Meuse, 27 dans les Ardennes et 46 en Bourgogne, une dans la Marne et en Meurthe-et-Moselle ; elles étaient 586 en 2020.

«Retrouver de la sérénité»

L’ensemble des exploitations ont désormais adopté un mode d’alimentation exempt d’OGM pour les vaches laitières ; la coopérative a collecté plus de 30 millions de litres (Ml) destinés à la fabrication de fromages AOC, 10 Ml «Bleu blanc cœur», et près de 7 Ml de lait bio. Elle a aussi fourni 2,29 Ml de lait «de pâturage».

La réorganisation interne s’est poursuivie, suite à l’embauche d’un nouveau directeur en novembre dernier ;  «les équipes sont constituées, les missions de chacun bien identifiées» a expliqué Ludivine Graftiaux. Une direction financière, qui contrôle l’ensemble des dépenses, a aussi été créée, et la communication avec les producteurs renforcée. Un programme de renouvellement du parc matériel roulant, en partie obsolète, est en cours sur deux ans.

Un résultat positif

La filiale de transformation Valorlac, a traité 194,8 Ml de lait, contre 220 Ml en 2020, un volume qui avait augmenté à cause du COVID. Plus de la moitié a été transformée pour la coop, le reste pour deux fromageries de la région. Le tarif de la prestation a été harmonisé.

Au niveau des comptes, la coopérative enregistre un résultat d’exploitation positif de 174.169 €, (- 67.177 € en 2020), malgré un chiffre d’affaires en légère baisse (- 0,7 %) du fait d’une moindre collecte ; le résultat de l’exercice est lui aussi en nette hausse, à 351.533 € (26.127 € en 2020). Le consolidé s’établit à + 207.961 €. Au niveau financier, le désendettement se poursuit.

«Faire mieux ce qu’on sait faire»

Dans un deuxième temps, le nouveau directeur, Mathieu Sutter, a présenté la feuille de route qu’il entend suivre : «éviter que le prix du lait soit une variable d’ajustement, excellence opérationnelle, bonne lisibilité des lignes directrices». Les principaux chantiers «initiés ou en cours» sont «de bien mesurer pour mieux piloter, grâce à un tableau de bord très lisible», a-t-il expliqué. Mais aussi, «faire plus avec moins», en tirant parti de la raréfaction du produit. Grâce à une «gestion anticipée des excédents», la coopérative entend bien «saisir les opportunités».

Mathieu Sutter souhaite «faire mieux ce qu’on sait faire», avant de rechercher de nouveaux clients ou d’envisager une diversification. Il entend agir sur les charges, par une meilleure maîtrise des dépenses, grâce à une cellule de négociation des achats. Premiers résultats attendus cette année.