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Des restrictions d'eau sur tout le département

 l’irrigation des cultures par aspersion est désormais interdite entre 9h et 20h.
l’irrigation des cultures par aspersion est désormais interdite entre 9h et 20h.

La zone Moselle passe en «alerte renforcée», et le reste du département, jusqu’alors en vigilance, au niveau d’alerte. Ainsi en a décidé la préfecture, suite à l’accentuation de la sécheresse.

«L’absence de pluviométrie et la hausse des températures impactent de manière très significative la situation hydrologique des eaux de surface», constate la préfecture de la Meuse dans un communiqué du 18 juillet. Si le niveau des eaux superficielles permet encore de répondre aux besoins en alimentation de la population, «les tensions se font de plus en plus sentir et la baisse rapide des débits des cours d’eau observée ne permet pas d’envisager une amélioration prochaine de la situation».

En conséquence, et «afin de préserver les ressources en eau pour les différents usages et particulièrement pour l’alimentation en eau potable», la préfète de la Meuse, Pascale Trimbach, a décidé de mettre en œuvre des mesures de restriction sur l’ensemble du département, à partir du 18 juillet. La zone Moselle, où des mesures étaient déjà en vigueur, passe du niveau alerte au niveau «alerte renforcée», ce qui se traduit par des restrictions plus sévères en termes d’usage de l’eau. Pour l’agriculture, l’irrigation des cultures par aspersion est désormais interdite entre 9h et 20h (entre 11h et 18h auparavant). Sur les autres zones du département, «Meuse», «Chiers», «Aisne amont» et «Saulx-Ornain», qui passent au niveau d’alerte, l’irrigation par aspersion est désormais interdite entre 11h et 18h. L’arrêté préfectoral précise que les volumes prélevés doivent être communiqués chaque semaine à la DDT : ddt-secheresse@meuse.gouv.fr

De même, sur l’ensemble du département, les exploitations agricoles et les Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) doivent reporter «les opérations exceptionnelles consommatrices d’eau ou génératrices d’eaux polluées (nettoyage à grande eau), sauf impératif sanitaire ou lié à la sécurité publique».

L’irrigation des cultures par système d’irrigation localisé reste néanmoins autorisée. «Ces interdictions s’appliquent, qu’il s’agisse d’eau provenant du réseau d’alimentation public, de prélèvements dans les cours d’eau ou leur nappe d’accompagnement, de puits domestiques ou de forages en nappe souterraine profonde», précise la préfecture, qui indique également que ces mesures sont applicables pour une durée d’un mois, avec possible prolongation et renforcement, selon l’évolution de la situation.

La DDT indique que «de manière exceptionnelle et temporaire, un usager peut demander une adaptation des mesures de restriction des usages de l’eau, à condition qu’elles n’engagent que des volumes limités et pour une durée déterminée». Concernant l’irrigation agricole, «les volumes concernés devront être quantifiés lors de la demande ainsi que le mode d’irrigation, les surfaces et les cultures concernées». La demande est à effectuer via un formulaire auprès de la Direction départementale des territoires - Service Environnement, par courrier ou par mail adressé à : ddt-
secheresse@meuse.gouv.fr

L’ensemble des dispositions, qui concernent également les particuliers, les collectivités et les entreprises, sont consultables sur le site de la préfecture http://www.meuse.gouv.fr/, sur le site Propluvia : http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr ainsi qu’en mairie.