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Le GFAM poursuit son développement

Le groupement réunit une cinquantaine d’associés, et espère réaliser deux à trois acquisitions par an. Photo : DR.
Le groupement réunit une cinquantaine d’associés, et espère réaliser deux à trois acquisitions par an. Photo : DR.

Les assemblées générales ordinaire et extraordinaire du Groupement foncier agricole mutuel de la Meuse (GFAM) ont eu lieu le jeudi 17 juin à Souilly. Le Groupement continue son développement au service de l’agriculture départementale.

Alain Richard, gérant du GFAM a débuté l’assemblée en remerciant les associés de leur présence. Un moment d’échanges important, pour cette structure fondée sur la volonté d’apporter un soutien à l’agriculture meusienne, en investissement localement dans le foncier.

La mise en place d’un GFAM départemental, en 2016, visait en effet à aider les exploitants et les jeunes installés dans l’acquisition de foncier, tout en permettant à des personnes à la recherche d’un placement sûr, de bénéficier des avantages fiscaux que procure la signature de baux à long terme. Des parts sociales transmises par donation ou succession peuvent bénéficier d’une exonération des droits de mutation de 75 % jusqu’à 300.000 euros.

63 ha loués à long terme

Le GFAM meusien compte cinquante associés, et détient une surface de 63 ha loués par bail à long terme. Le groupement est encore une structure «jeune», mais qui, au regard des dossiers concrétisés, démontre au fil des ans que tant les agriculteurs que les investisseurs ont su s’en saisir, et sauront le faire prospérer. «Si l’élan perdure, nous pourrons réaliser deux à trois acquisitions par an», s’est félicité Alain Richard.

La présentation des comptes a permis de conforter les associés dans l’utilité de leur investissement, qui va porter ses fruits ; un partage de résultat est envisagé pour l’année prochaine. Cette année, l’assemblée a décidé de réévaluer la part sociale, pour atteindre 510 euros.

Lors d’une assemblée extraordinaire, les associés ont également décidé d’ouvrir le comité de gérance jusqu’à dix associés investisseurs, afin de leur permettre de s’investir plus spécifiquement sur les dossiers d’acquisitions.