Vous êtes ici

Nouveaux enjeux pour la formation à la MFR de Bras

Christine Letrou, présidente (à d.) au côté de Christelle Mejri, directrice. Photo : A. H.
Christine Letrou, présidente (à d.) au côté de Christelle Mejri, directrice. Photo : A. H.

Au sortir d’une année compliquée où la continuité pédagogique a néanmoins pu être assurée, la Maison familiale rurale de Bras-sur-Meuse entend regarder vers l’avenir tout en conservant ses valeurs.

La Maison familiale rurale était réunie le 25 juin, pour solder une année scolaire marquée par la crise sanitaire. Une crise qui a pesé sur l’activité, en particulier un net recul des réservations, faute de pouvoir accueillir des événements festifs et autres rassemblements, ne permettant pas de valoriser le potentiel des installations. Néanmoins, la situation financière s’améliore et un retour à l’équilibre est envisagé pour l’an prochain, a indiqué le trésorier.

Continuité pédagogique et associative

Du côté de la formation, la MFR a dû s’adapter à ce contexte inédit, en adoptant une nouvelle façon de travailler et en développant des supports informatiques «en un temps record», a salué la présidente, Christine Letrou. La continuité pédagogique, mais aussi de la vie associative, ont pu ainsi être assurées, ainsi que «la continuité du lien qui nous unit aux jeunes et familles qui ont fait le choix de l’alternance», a-t-elle souligné.

La MFR entend désormais se tourner vers l’avenir, en prenant en compte les nouveaux enjeux dans son projet d’association, dont la responsabilité sociale des organisations. L’établissement a par ailleurs obtenu une certification Qualiopi pour la qualité de ses formations.

Répondre aux attentes

Dans la filière agricole, un aperçu du devenir des élèves diplômés en 2019 et 2020 a montré que la plupart ont trouvé un emploi salarié sur des exploitations, ou poursuivent leurs études. Quatorze candidats ont été présentés au Bac pro CGEA cette année, avec un bon taux de réussite. La formation au titre de Technicien agricole, en un an, reste limitée en effectif, mais permet de répondre à des attentes spécifiques, à l’occasion de reconversions notamment. La formation de secrétaire assistante médico-sociale connaît un recrutement en hausse, avec onze participantes cette année. La MFR a par ailleurs bénéficié du soutien d’une accompagnatrice pour deux élèves en situation de handicap.

En concluant l’assemblée, le directeur régional des MFR, Daniel Gillet, est revenu sur le développement de l’apprentissage, suite à la loi sur la liberté de choisir son orientation professionnelle. Pour rappeler que dans un contexte de «déprise démographique» dans le Grand Est, l’enjeu pour les MFR est «d’être encore mieux reconnues comme CFA».