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OPTIVAL : "développer une agriculture du vivant et de la modernité"

Stéphane Charrier et Jean-Philippe Duval : « un conseil proactif et tourné vers l’innovation ». Photo : Jean-Luc MASSON
Stéphane Charrier et Jean-Philippe Duval : « un conseil proactif et tourné vers l’innovation ». Photo : Jean-Luc MASSON

Le retour en présentiel après deux années de précaution sanitaire s’est accompli dans le cadre verdoyant de l’hippodrome de Nancy-Brabois pour l’assemblée générale d’Optival, le 20 mai.

Le président et le directeur de la coopérative ont changé. Jean-Philippe Duval accomplissait là son galop d’essai aux manettes de cette réunion, l’occasion pour lui de défendre les orientations définies pendant ces deux longues années.

Entreprise de conseil en élevage

Des investissements ont été engagés et une organisation redéfinie pour préparer le développement des métiers et l’aspect commercial sous-jacent. Au sein de Seenorest (alliance Optival-Oxygen) des embauches de consultants et collaborateurs développement se sont accompagnées d’une spécialisation des équipes GénoCellules et Médria et d’une structuration du management. Le groupe Seenergi a apporté son expertise en matière de contrôle de gestion et d’audits internes. « Le projet vise à transformer la coopérative vers une entreprise de conseil en élevage » illustre Stéphane Charrier, le directeur d’Optival, par ailleurs directeur exécutif de Seenorest. « Créer de la valeur dans les exploitations et les filières, développer une agriculture du vivant et de la modernité », cela passe par trois axes : la relation adhérents, une offre de services renouvelée et un modèle économique dynamique générant de la capacité à innover. L’année 2022 est annoncée comme celle du déploiement de la montée en puissance de Seenorest, à l’intérieur de laquelle Optival et Oxygen devraient fusionner en 2023, avant d’atteindre le rythme de croisière avec des activités diversifiées, en 2024.

Objectifs ambitieux pour 2022

Pour parvenir à l’objectif, trois orientations majeures ont été fixées. La première est le retour à l’équilibre des comptes, après deux exercices déficitaires (- 438.998 € en 2021 : - 106.001 € en 2020), les fonds propres demeurant solides à 2,865 M€. « Il nous faut mesurer et piloter la bonne marche économique de chaque activité et optimiser les ressources» promet Stéphane Charrier. Entre ensuite en ligne de compte, le développement commercial dans les élevages et à travers divers partenariats et alliances. Enfin, un autre enjeu est celui de la transformation et de la qualité des services. Sophie Coquard-Crepel, en charge des indicateurs de pilotage à Seenorest les quatre branches d’activités Bovins croissance, Bovin lait, Caprins lait et Autres indicateurs, toutes en progression de chiffre d’affaires sur 2021, et des objectifs ambitieux pour 2022. La nouvelle offre « Explore You » décline cinq formules de service au choix de l’éleveur. Concrètement, Seenorest ambitionne d’avoir réponse à tout, ou presque à six préoccupations majeures des éleveurs : analyse de performances ; conseil personnalisés et formations collectives ; évolution des installations ; garder un œil sur le troupeau ; soulager la charge de travail ; prendre soin des animaux. « Nos prédécesseurs ont bien tracé la voie, avec des orientations stratégiques fortes, rappelle Jean-Philippe Duval, dans son rapport moral. Nous visons un conseil proactif et tourné vers l’innovation.