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Pourquoi pas un remplacement dans le domaine équestre ?

Aurélie Meurgey : «j’ai pu me reposer et surtout être auprès de mon enfant». Photo DR.
Aurélie Meurgey : «j’ai pu me reposer et surtout être auprès de mon enfant». Photo DR.

Sur la commune de Sommeilles, dans la Meuse, Aurélie Meurgey a fait appel au Service de remplacement durant son congé maternité.

Le Service de remplacement est une association qui met à disposition de ses adhérents des agents pour remplacer les chefs d’exploitation devant s’absenter pour divers motifs, tels que celui du congé maternité.

Aurélie Meurgey est cheffe d’un centre équestre depuis 2005. L’exploitation compte neuf chevaux et dix poneys et propose des cours d’équitation, des balades et également de la pension pour les propriétaires de chevaux.

En début d’année, elle attendait un heureux évènement. C’est donc tout naturellement qu’elle a fait une demande d’allocation de remplacement pour congé maternité auprès de la Mutualité sociale agricole. «La demande est simple à faire» indique-telle. Elle lui permet de bénéficier d’un agent du Service de remplacement durant la totalité de son congé maternité.

Prise en charge totale

Et d’ajouter, «j’ai pris contact avec le Service de remplacement pour programmer mon remplacement, ils ont géré toute la partie administrative, c’est un service vraiment pratique !» précise l’exploitante.

Lors d’une naissance, les exploitantes bénéficient jusqu’à seize semaines de remplacement (dix pour une adoption), auxquelles peuvent s’ajouter des semaines pour repos supplémentaire (pathologie, naissances ou adoptions multiples, troisième enfant...).

Le remplacement est financé par la MSA, via une allocation versée directement au Service de remplacement. «C’est vraiment un avantage d’avoir une allocation maternité qui prend en charge la totalité du remplacement», ajoute Aurélie Meurgey.

Pour en bénéficier, la demande doit être effectuée auprès de la MSA, trente jours au moins avant la date d’interruption d’activité. «Je suis seule à gérer, j’appréhendais de laisser mon exploitation durant mon congé maternité. Au final, j’ai pu profiter de mon congé, me reposer, et surtout être auprès de mon enfant. J’avoue tout de même avoir gardé un oeil sur mon exploitation, je pense que c’est normal», conclut la jeune maman.