Vingt-cinq élèves ont participé au concours départemental de pointage, début décembre à Woimbey. Après avoir examiné les animaux sous toutes les coutures, quatre jeunes ont tiré leurs épingles du jeu et sont qualifiés pour la finale nationale à Paris.
La sélection départementale a rendu son verdict. Quatre lauréats sont qualifiés pour Paris. Ils représenteront la Meuse au Salon de l’agriculture, lors de la finale nationale du concours de pointage. Une fierté pour Loïc Didot et Clara Geoffroy qui ont gagné leur ticket sur le concours Prim’holstein, ainsi qu’Émilien Richier et Killian Vendemini qui participeront au pointage des Charolaises.
Après une sélection par établissement, vingt-cinq élèves, venus de l’EPL Agro et des Mfr de Bras-sur-Meuse, Vigneulles-lès-Hattonchâtel et Stenay, ont été reçu par Sylvain Fourès à Woimbey, mercredi 6 décembre dans la matinée pour participer à la finale départementale du concours de pointage. «C’est une journée découverte, même si chez certains, il y a déjà de la passion» exprime Christophe Bruvier, coordinateur de l’évènement.
Avant de se lancer et de juger deux Charolaises et deux Prim’holstein, les jeunes ont reçus les conseils de professionnels. «Nous sommes déjà intervenus dans les classes lors des pré-sélections, mais c’est important de revoir les points essentiels avec eux» estime Emmanuel Richier, technicien chez Elitest. Il présente une Charolaise «témoin».
Bien pointer pour bien trier
«Le pointage, ça sert à une personne qui n’est pas présente, d’imaginer l’animal grâce à votre grille d’évaluation. Dès qu’il y a des défauts ou des qualités, il faut les pointer et réussir à traduire ce que vous voyez» conseille-t-il aux élèves attentifs. Le professionnel n’hésite pas à rappeler que tous les postes notés ont un intérêt économique, sauf le mufle qui est apprécié uniquement pour son esthétisme. Il commence par la taille, la longueur du bassin, l’estimation des jarrets, les pattes. Tout y passe. Il insiste sur le fait que les aptitudes fonctionnelles restent les plus compliquées à pointer. «On apprend aux jeunes à repérer les postes élémentaires pour trier les animaux en ferme et éviter les erreurs de sélections d’un point de vue économique» explique-t-il.
«Le pointage servira aux futurs éleveurs en fonction de ses objectifs et de ses attentes sur la conduite de son cheptel» ajoute Guillaume Quintin, technicien chez Prim’Holstein France. Pour la vache laitière, la technique est différente : «le pointage s’effectue toujours du côté gauche car la vache n’est pas symétrique».
Pour apprendre
Les jeunes doivent d’abord regarder si la vache est harmonieuse puis suivre point par point une fiche de notation. Le poste le plus important est celui de la mamelle mais «le pointage des membres qui permet la longévité des animaux, a beaucoup évolué et il faut le prendre en compte» poursuit-il. «Et, pour l’appréciation morphologique, c’est plus délicat».
Après les pointages de références, les élèves ont une dizaine de minutes pour coller au plus près de la notation des experts. Ils doivent se concentrer et ne pas oublier de lignes. «Que ce soit ici ou à Paris, il n’y a pas de piège. Les jeunes sont là pour apprendre et pour réussir» souligne Emmanuel Richier.
La remise des prix s’est tenue dans l’après-midi à l’EPL Agro, sur le site du pôle équestre de Belleray.
Classement général
1. Loïc Didot (EPL CFA)
2. Emilien Richier (EPL STAV)
3. Lucas Eulriet (EPL CFA)
4. Matthieu Vignol (MFR Bras)
5. Aline Rio (MFR Stenay)
