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ULM, « optimiser l’outil et capter plus de valeur ajoutée »

Ludivine Graftiaux : « Il y aura des décisions stratégiques à prendre». Photo : A.Humbertclaude
Ludivine Graftiaux : « Il y aura des décisions stratégiques à prendre». Photo : A.Humbertclaude

A l’approche de l’assemblée générale de l’Union laitière de la Meuse, le 27 avril, la nouvelle présidente, Ludivine Graftiaux, élue en septembre dernier, fait le point dans une interview sur la situation de la coopérative, et trace des perspectives.

Une équipe de direction transitoire a été mise en place début mars avec, pour priorité, la réorganisation du travail au sein de la coopérative. L’optimisation de l’outil industriel Valorlac, est aussi à l’ordre du jour. « Il y aura des décisions stratégiques à prendre (…) Nous avons déjà plusieurs pistes, mais rien n’est décidé. Il nous faut d’abord connaître plus précisément les coûts d’utilisation, nous voulons prendre le temps afin de prendre les bonnes décisions », indique la présidente, âgée de 32 ans. Elle s’appuie sur un bureau rajeuni, et un conseil d’administration « resoudé et recentré sur les difficultés de la coopérative ».

L’objectif à terme est de retrouver un meilleur prix du lait ; Ludivine Graftiaux espère atteindre un premier palier d’ici la fin de l’année. « Notre premier objectif est d’atteindre le prix FranceAgriMer d’ici la fin de l’année ». En plus de « l’optimisation du travail de la coopérative et de l’outil Valorlac », elle compte aussi sur une amélioration de la commercialisation, et une réduction des volumes commercialisés hors contrat. « Il y a de la demande, en particulier sur les laits diversifiés, AOP, bio, bas carbone… Il nous faudra choisir les meilleures offres pour capter plus de valeur ajoutée », indique la présidente, qui estime que la coopérative, malgré ses difficultés, « a encore les moyens de son indépendance ». L’exercice 2020 s’est soldé par un résultat légèrement excédentaire.