Vous êtes ici

Un travail collectif pour la réussite des jeunes de la MFR de Damvillers

Élèves, parents, élus, tuteurs et formateurs étaient réunis pour parler des projets de l’établissement. Photo : A. J.
Élèves, parents, élus, tuteurs et formateurs étaient réunis pour parler des projets de l’établissement. Photo : A. J.

La maison familiale rurales (MFR) de Damvillers a accueilli, pour l’année 2021, 107 jeunes en formation initiale. La section apprentissage s’est développée avec 19 apprentis.

Les jeunes sont encadrés par une équipe de 19 salariés dont 10 formateurs ainsi «qu’un réseau de partenaires important» a souligné la directrice de l’établissement, Laure Bois. Elle a notamment cité les Vieux métiers d’Azannes, le vélo rails de Forges, la fédération départementale de chasse, de pêche ainsi que le Cpie ou encore le Parc naturel régional de Lorraine… «Tous nos partenaires jouent un rôle essentiel pour nos jeunes et leur permettent d’acquérir des compétences. Nous travaillons ensemble pour les amener à réussir et à entrer dans la vie active» a-t-elle expliqué devant les parents et les professionnels venus nombreux à l’assemblée générale du vendredi 10 juin. «Si on travaille tous ensemble, on fait de belles choses pour les jeunes» a-t-elle poursuivi avant de présenter une partie des nouveaux formateurs.

C’est le cas de Julien Bonilavri, ancien élève de la MFR. Après l’obtention d’un BTS GPN (Gestion et protection de la nature), il a été jardinier paysagiste pendant quatre ans. Depuis septembre, il est formateur. Ophélie Dupuis est également passée par la MFR de Damvillers en tant qu’élève avant de revenir y travailler. Elle est actuellement en contrat d’apprentissage pour obtenir un diplôme d’accompagnant éducatif et social.

Un accompagnement vers l’emploi

Magali Halbutier et Sandra Veyland, quant à elles, sont formatrices dans l’établissement depuis de nombreuses années. Depuis la rentrée, elles mettent «leurs compétences à profit d’un autre public» a souligné la directrice. En partenariat avec le département de la Meuse, elles aident les bénéficiaires du RSA du nord meusien qui ne sont plus accompagnés à retourner vers l’emploi. «On a réussi à débloquer des stages et des formations à un public assez réfractaire» se sont-elles félicitées.

Toujours proche de son territoire, et prête à répondre aux sollicitations de ses partenaires, la MFR espère pouvoir agrandir son champ de formations en proposant un nouveau diplôme à la rentrée, dans le cadre de l’animation à l’environnement et au développement durable. «Ce serait pertinent d’avoir ce type de formation ici car c’est la poursuite logique du Bac pro» a souligné Laure Bois. Cependant, l’établissement était toujours dans l’attente d’une réponse positive de l’administration.

La réunion s’est conclue par le rapport moral de la présidente, Marie-Thérèse Cerotti, en poste depuis six ans. Elle souhaite «faire grandir la Mfr et mettre en avant ses valeurs».