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Une Meuse rurale en quête d’innovation

À l’occasion d’un temps fort dédié à la Meuse, une délégation d’élus a fait le déplacement jusqu’à Paris. Photo : A. J.
À l’occasion d’un temps fort dédié à la Meuse, une délégation d’élus a fait le déplacement jusqu’à Paris. Photo : A. J.

Après avoir échangé avec les agriculteurs meusiens présents sur «la plus grande ferme de France», une délégation d’élus du département a débattu sur la thématique de «l’innovation au service d’une alimentation durable».

Mardi 28 février, élus et représentants institutionnels du département s’étaient donnés rendez-vous à Paris, au Salon de l’agriculture, à l’occasion d’un temps fort meusien sur le stand de la région Grand Est. Menée par Jean-Luc Pelletier, président de la Chambre d’agriculture et Jérôme Dumont, président du Conseil départemental, la délégation est allée échanger et féliciter les éleveurs et producteurs meusiens présents sur leurs stands.

La vitrine du département

«Pendant neuf jours, sont mis en lumière les agriculteurs qui innovent au quotidien. Ils sont la vitrine des plus de 2.000 exploitations du département» ont souligné les élus.

Un premier arrêt a permis de rencontrer les éleveurs bovins, représentés par le Gaec du Tombuy et le Gaec du Monty pour la race Prim’holstein dont le concours avait eu lieu la veille. En race Salers, Navarro, un taureau de plus de 1.300 kg, véritable star des paparazzis amateurs attendait à son tour de pouvoir monter sur le ring.

Après un passage devant les moutons d’Amel-sur-l’Étang et de Lamouilly, les représentants du département se sont offerts une dégustation de liqueur aux plantes de Thomas Vauthier avant de se rendre dans le hall équin. Là, ils ont admiré Clamie des prés, une jument Ardennaise appartenant à Adrien Hermann, à Horville-en-Ornois ; avant de passer sur le stand de la Savonnière du moulin de Saint-Germain-sur-Meuse qui propose une large gamme de soins à base de lait d’ânesse.

Après avoir salué les ambassadeurs meusiens, les élus, rejoints par la préfète Pascale Trimbach, ont fait un tour d’horizon sur les problématiques agricoles en cours.

Quatre axes stratégiques

Jean-Luc Pelletier a rappelé que l’agriculture est «depuis quelques années au croisement de plusieurs chemins». Il a cité quatre axes stratégiques sur lesquels il faudra dorénavant s’appuyer : l’installation et la transmission, l’adaptation au changement climatique, la sécurité et l’autonomie alimentaire durable ainsi que la compétitivité des exploitations agricoles. «Ces chemins sont devant nous, c’est à vous et à nous de les emprunter et de les travailler» a-t-il adressé à l’assemblée devant Franck Leroy, nouveau président du Grand Est. Ce dernier a expliqué vouloir «travailler main dans la main avec les partenaires agricoles et économiques pour construire un nouveau modèle sur un territoire d’innovation».

Jérôme Dumont a salué «la présence des Chambres consulaires» et le travail de partenariat permettant de valoriser le territoire «dans lequel nous vivons bien». Le département poursuit ses objectifs en matière de résilience écologique et d’innovation. «Nous devons être fier de ce que nous sommes» a-t-il poursuivi. Il a également pris l’engagement de renouer dès l’an prochain, à la participation annuelle du département avec un stand dédié.