La campagne de prophylaxie se termine au 31 mars 2021, il ne reste donc plus que 15 jours pour réaliser sa prophylaxie bovine si elle n’est pas encore faite. Les éleveurs concernés sont donc invités à contacter leur vétérinaire sanitaire au plus vite pour prendre rendez-vous. Il est rappelé que faire sa prophylaxie tardivement, c’est risquer de ne pas pouvoir mettre ses animaux en pâture en même temps que les autres au printemps. En effet, en cas de résultats positifs en IBR par exemple, tous les bovins du cheptel sont consignés dans les bâtiments jusqu’au recontrôle qui s’effectue un mois après la fin de la primo-vaccination des bovins positifs.
Avancer la prophylaxie, c’est possible et même fortement conseillé, il peut être intéressant d'y penser pour la campagne prochaine.
Quelques rappels
La prophylaxie concerne tous les élevages détenant un atelier allaitant et les élevages laitiers non négatifs IBR. Elle consiste à dépister par la même prise de sang, l’IBR, la brucellose et la leucose bovine. Une intervention est à prévoir sur l’ensemble de bovins de plus de 24 mois (12 mois pour les élevages infectés en IBR). Les bovins positifs IBR ne sont pas dépistés, mais une vaccination doit être attestée par le vétérinaire sanitaire.
Au moment de l’intervention, le vétérinaire dispose de toutes les informations nécessaires relatives aux exigences de la prophylaxie. Il détient notamment un listing de tous les bovins concernés par l’intervention (DAP ou compte rendu de vaccination), ainsi que le type d’analyse auxquelles ils sont soumis (le dépistage de la brucellose et de la leucose se faisant sur un échantillon d’animaux et non sur la totalité). Un écart de plus de 10 % entre l’effectif à contrôler et l’effectif contrôlé ne permet pas de valider la prophylaxie. Dans ce cas, la prophylaxie est considérée incomplète.
Pour les ateliers laitiers ne livrant plus de lait à la laiterie et détenant encore des bovins au 31 mars 2021, il est nécessaire d’organiser une prophylaxie (par prise de sang) sur les bovins laitiers de plus de 24 mois, afin de maintenir les qualifications réglementées.
