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Besnoitiose : situation et perspectives

L’introduction d’un nouvel animal dans le troupeau est en effet le principal facteur de contamination. Crédit : A.HUMBERTCLAUDE
L’introduction d’un nouvel animal dans le troupeau est en effet le principal facteur de contamination. Crédit : A.HUMBERTCLAUDE

En fin campagne de prophylaxie (avril 2021), le Groupement de défense sanitaire recensait huit élevages infectés de Besnoitiose répartis sur l’ensemble du département. Cette situation n’a pas évolué depuis.

Dans les cheptels infectés, la prévalence (nombre de bovins positifs/nombre de bovins) est très variable ; pour certains, elle est supérieure à 50 % et rend la lutte plus compliquée.  Parmi ces huit cheptels, six sont engagés dans un programme d’assainissement avec le GDS.

A noter par ailleurs que l’action collective engagée par le Gds depuis 2017 a déjà permis d’assainir cinq troupeaux aujourd’hui indemnes de Besnoitiose.

Le conseil d’administration de rentrée du GDS se prononcera sur les actions de lutte et de surveillance qui seront engagées spécifiquement en Besnoitiose lors de la prochaine campagne de prophylaxie. Il est déjà possible d’indiquer que la surveillance des introductions et du statut des bovins au voisinage de cheptels infectés sera maintenue. Il pourrait même y avoir un renforcement de la surveillance concernant les introductions.

La mobilisation des éleveurs et du GDS contre cette maladie non réglementée est à souligner. Cet investissement permet de limiter son extension, contrairement à d’autres départements où la maladie est déjà présente de façon endémique.

En besnoitiose, adopter les bons réflexes consiste en particulier à contrôler le systématiquement le statut des bovins achetés. L’introduction d’un nouvel animal dans le troupeau est en effet le principal facteur de contamination.