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Récompenses pour les Jersiaises lorraines au Sommet de l'élevage

Soledade a été sacrée grande championne lors du concours interrégional jersiaise au Sommet de l’élevage. Photo : Guillaume Moy.
Soledade a été sacrée grande championne lors du concours interrégional jersiaise au Sommet de l’élevage. Photo : Guillaume Moy.

Deux vaches Jersiaises, à Eric Masson, associé au sein du GAEC de la Rumont, à Faulx, ont été récompensées par des prix lors du Sommet de l'élevage qui se déroulait le 6 octobre à Cournon d’Auvergne.

Premier prix de sa section, championne jeune, grande championne. Vendredi 6 octobre au Sommet de l’élevage, lors du concours interrégional jersiaise, Soledade a tout raflé. «Nous ne nous y attendions pas du tout, nous sommes très contents», affirme Eric Masson, associé avec sa mère au sein du GAEC de la Rumont, à Faulx. En plus de Soledade, en section premier veau, l’éleveur avait aussi choisi Puppy, en deuxième veau, pour représenter l’exploitation. Elle non plus n’a pas déméritée puisqu’elle est arrivée première de sa section.

Au GAEC de la Rumont, longtemps habitué des concours Prim’Holstein régionaux, la Jersiaise prend ses marques. «Les premières sont arrivées en 2013. Ma mère était tombée sous le charme de ces petits vaches et voulait en intégrer quelques-unes dans le troupeau», explique Eric Masson. Finalement, ils ont l’opportunité d’en acheter une vingtaine, provenant d’un élevage cessant son activité, et la part de Jersiaises n’a cessé d’augmenter dans le troupeau depuis. «Nous avons quatre-vingts vaches laitières, dont la moitié sont des Jersiaises, et l’autre moitié des Prim’holstein, détaille l’éleveur. J’aimerais d’ailleurs continuer d’augmenter la part de Jersiaises dans le troupeau».

Pour lui, la petite vache a plusieurs avantages : «elles consomment environ un tiers de moins d’aliments que les prim’holstein. De plus, même si elles font moins de lait, c’est compensé par les taux. Nous tournons autour de 50 de TB et 37 de TP sur la ferme, indique Eric Masson. Si les Holstein font la quantité, je dis souvent que les Jersiaise font mes paies de lait». L’éleveur trouve également que cette race s’adapte bien à la chaleur, et transforme bien l’alimentation.

Entraide et échanges

On le comprend, Eric Masson est fana de la Jersiaise. C’est donc tout naturellement qu’il participe aux débuts de l’association Jersi’est et qu’il se déplace dans les concours lorsqu’il le peut. «L’année dernière, nous sommes allés au national à Rennes, et cela fait deux ans que nous venons à Cournon, explique-t-il. A la fin du mois, nous participerons également au premier concours interrégional de l’Est sous le signe de Jersiaise France, à Habsheim».

Et si l’éleveur dit nous, c’est parce qu’il peut compter sur Camille, sa nièce, qui vient de finir son BTS productions animales. Très impliquée dans les concours, c’est elle qui a accompagnée Soledade et Puppy pendant toute la semaine au Sommet de l’élevage, Eric Masson n’ayant pu s’absenter de la ferme que pour le jour du concours.

«J’aime beaucoup l’ambiance des concours, explique la jeune femme. Avec les autres éleveurs de jersiaises, en début de semaine, nous avons défini un planning pour que tout le monde puisse avoir un peu de temps libre. Chacun a des tâches attitrées, et tout le monde s’entraide».

Lire le compte-rendu complet dans La Vie Agricole de la Meuse du vendredi 13 octobre.