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EMC2 promeut ses métiers au collège

Intervention d’Emmanuelle Schifano, ingénieure transition écologique à EMC2 (à g.), et de Bruno Allard (DRH EMC2). Photo : A. H.
Intervention d’Emmanuelle Schifano, ingénieure transition écologique à EMC2 (à g.), et de Bruno Allard (DRH EMC2). Photo : A. H.

Plusieurs salariés de la coopérative sont venus présenter leur métier devant les élèves du collège Louis De Broglie à Ancemont, le 29 mars. Une première appelée à se renouveler.

«Ce projet est né de la volonté de faire connaître notre environnement économique ; le monde agricole est très présent en Meuse, et l’empreinte d’EMC2 est bien marquée sur le territoire, nos élèves passent tous les jours à côté du silo» expliquait Cyril Burteaux, le principal du collège d’Ancemont, le 29 mars, citant aussi l’aspect «développement durable», «un fil conducteur pour les classes de 5e». Il accueillait pour cette matinée trois salariés de la coopérative, Emmanuelle Schifano, ingénieure en transition énergétique, Christophe Clesse, chef de projet méthanisation, et Vincent Fernette, directeur adjoint du département industriel, venus échanger avec les 75 élèves de 5e autour de leurs activités. Auparavant, ceux-ci avaient pu se familiariser avec le groupe EMC2 grâce une vidéo.

«Déclencher la petite étincelle»

Pour Bruno Allard, le directeur des ressources humaines, cette présence dans un collège est l’occasion «de montrer la grande diversité des métiers exercés au sein de la coopérative», qui, avec ses filiales, en revendique «plus de deux cents». Et aussi, «de casser l’image d’une agriculture un peu vieillissante, alors qu’au contraire, les métiers agricoles sont riches en innovations, et font appel aux nouvelles technologies», citant en exemple le machinisme.

Répartis en trois groupes, les élèves ont pu ainsi échanger avec les salariés, qui leur ont aussi proposé quelques petits exercices pour éveiller leur intérêt, tout en expliquant leur métier. «Ayez l’esprit ouvert», avait invité Cyril Burteaux en présentant le programme de la matinée.

Si l’objectif n’était pas forcément de faire naître des vocations chez ce jeune public, peut-être cette séance aura-t-elle permis  «de déclencher la petite étincelle», qui pourrait inciter certains à choisir ce secteur dans l’avenir, espère Bruno Allard. Une deuxième séance est prévue avec d’autres salariés, pour découvrir notamment les métiers du machinisme et de l’agronomie, et une visite des installations à Bras-sur-Meuse est programmée après les vacances de Pâques. Cette opération baptisée «EMC2 des collèges» doit être renouvelée avec d’autres établissements.