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EMC2 roule au colza local et durable

Arnaud Le Grom De Maret, Directeur général du Groupe EMC2, et Christophe Sussat, président de Valtris France. Crédit : EMC2
Arnaud Le Grom De Maret, Directeur général du Groupe EMC2, et Christophe Sussat, président de Valtris France. Crédit : EMC2

Dans sa stratégie de renouvellement de sa flotte de véhicules poids lourds, EMC2 prend le virage de l’énergie  renouvelable, avec le B100. Un contrat d’approvisionnement a été signé avec la société Valtris-Champlor, implantée à Verdun.

Depuis janvier dernier, « deux camions du service transport d’EMC2 remplissent leur réservoir avec un carburant 100 % végétal, issu de la culture de colza, le B100 », annonce la coopérative dans un communiqué.  Cette énergie renouvelable, alternative au gazole, est produite localement, et certifiée durable. Elle permet de réduire « de 60% » les émissions de CO2 , et « jusqu’à 80% »  les émissions de particules, selon la coopérative. Un exemple  de création de valeur locale, qui montre la volonté du monde agricole de s’inscrire dans une démarche de développement durable.

Partenariat local consolidé

Le B100 est produit par l’usine Valtris Champlor de Baleycourt, à partir du colza du Grand Est, dont une partie provient directement des agriculteurs adhérents de la coopérative. Il y a 15 ans, EMC2 avait investi dans des capacités de stockage sur le complexe industriel. Elle y exploite des silos qui accueillent chaque année environ 400.000 tonnes de graines de colza. Jusqu’ici client du tourteau pour l’alimentation animale et ses besoins protéiques (co-produit de la trituration des graines pour en extraire l’huile), EMC2 et Valtris Champlor consolident leur partenariat avec la fourniture en biocarburant.

Une cuve de stockage de B100 a été installée sur le site EMC2 de Mars-la-Tour (54). D’une capacité de 20.000 litres, elle apporte une solution d’approvisionnement complémentaire pour la flotte de véhicules de la coopérative, appelée à s’élargir puisqu’une partie des prochains véhicules neufs rouleront au B100. Au cours des cinq prochaines années, l’ambition est de convertir au biocarburant 25% du parc de véhicules de la coopérative.