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Installation en Meuse, des projets de plus en plus diversifiés

Les partenaires du Point accueil installation étaient réunis à Morgemoulin. Photo : A.Humbertclaude
Les partenaires du Point accueil installation étaient réunis à Morgemoulin. Photo : A.Humbertclaude

En 2020, le Point accueil installation (PAI), passage quasi obligé pour ceux qui souhaitent s’installer en agriculture, a reçu 135 porteurs de projet, un nombre un peu en recul par rapport en 2019 (148), qui s’explique au moins en partie le Covid. 

Le 9 juin à Morgemoulin, lors de l’assemblée générale de l’association PAI, qui réunit les Jeunes agriculteurs et la Chambre d’agriculture, le profil de ces candidats au métier a été présenté  par le président, William Doudoux.

135 candidats ont été recu au PAI en 2020, contre 148 moins en 2019, Sur les 135 candidats, une large majorité a un statut de salarié, mais on dénombre aussi une dizaine de demandeurs d’emploi, ainsi que quelques chefs d’entreprise. 98 sont des hommes pour 37 femmes ; la majorité (108) a moins de 40 ans, mais la tranche des 40 à 50 ans est en hausse, passant à 18 contre 7 l’année précédente.

Des projets diversifiés

Du côté des projets d’installation, un peu plus de la moitié des candidats prévoient de travailler en individuel, les autres en société, une proportion qui reste stable. Par contre, au niveau des productions, la diversité des projets tend à augmenter : si la polyculture élevage reste assez largement dominante (dont plus de la moitié avec du lait), de plus en plus de projets portent sur des productions peu répandues, en particulier le maraichage et l’arboriculture, mais aussi l’aviculture, l’apiculture, les chevaux et les ovins, ou encore l’élevage canin. Cette tendance est particulièrement marquée chez les 59 porteurs de projets qui envisagent une installation dite « hors cadre familial », (dont l’exploitation ne provient pas de sa famille, jusqu’au 3ème degré). Chez ces candidats au métier, la proportion de femmes (44 %) est aussi plus importante, le mode de commercialisation table davantage sur la vente en circuit court (46 %), mais une part importante des candidats (près d’un sur deux) manque de diplôme.

L’assemblée a aussi permis de présenter un cas de transmission d’exploitation réussie entre un cédant et un candidat au métier.