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Mirabelles, des fruits de qualité mais plus rares

Le verger a été en partie épargné par le gel du printemps. Photo : A.Humbertclaude
Le verger a été en partie épargné par le gel du printemps. Photo : A.Humbertclaude

La récolte de mirabelles bat son plein dans les Côtes de Meuse, clôturant une année marquée par le gel et une forte pluviométrie. Si les volumes sont en baisse, la qualité est au rendez-vous pour le fruit d’or lorrain.

« Nous avons commencé la récolte le 12 août, soit environ une semaine plus tard que la moyenne de la période 2010-2020 », explique Maxime Legrand, jeune arboriculteur de Watronville, qui exploite 56 ha dont 14 ha de productions fruitières, et des céréales. Ici, les vergers ont été relativement épargnés par le gel du printemps, contrairement à d’autres secteurs ; mais ses autres production fruitières, -pêches,  cerises, et d’abricots en particulier-, ont été fortement impactées, les pertes allant des deux tiers à la totalité. Et la récolte de quetsches s’annonce très réduite.

En mirabelle, Maxime Legrand s’attend à une récolte réduite d’environ 35 % par rapport à une année normale. Par contre, la qualité est au rendez-vous. « La qualité est correcte, avec un beau calibre ». Le taux de sucre permet aussi de satisfaire au niveau requis pour l’appellation Mirabelle de Lorraine, « il doit être d’au moins 16 degrés brix, il était à 18 hier et devrait atteindre 20 degrés brix pour la suite de la récolte ».

Un résultat globalement satisfaisant, au terme d’une année qualifiée d’« assez inédite », du fait du gel et de la pluviométrie surabondante depuis le mois de juin. « On a eu 310 mm de précipitation en juin-juillet », rappelle Maxime Legrand. Heureusement, les fruits n’ont pas éclaté. L’arboriculteur souligne toutefois la nécessité d’un travail de tri assez important, qui mobilise cinq personnes au bout du tapis roulant.