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AMOMA : transmettre des valeurs auprès des jeunes

L’assemblée générale de l’Amoma s’est tenue jeudi 18 avril, à l’abri des Pèlerins à Douaumont. Photo : AMOMA
L’assemblée générale de l’Amoma s’est tenue jeudi 18 avril, à l’abri des Pèlerins à Douaumont. Photo : AMOMA

La formation en sylviculture, la transmission du savoir et de l’évolution climatique au regard de l’écologie environnementale ont été au cœur des débats lors de l’assemblée générale de l’AMOMA.

Le président de l’AMOMA (association des membres de l’Ordre du Mérite agricole de Meuse), Jean-Claude Lepage, a rappelé l’historique de l’association à l’occasion de l’assemblée générale, qui s’est tenue jeudi 18 avril à l’abri des Pèlerins à Douaumont.

L’association a toujours soutenu le travail manuel. Après avoir valorisé la boulangerie et la pâtisserie, en partenariat avec le lycée professionnel Alain Fournier, l’AMOMA a décidé d’élargir ses actions vers le milieu rural. Les membres du conseil d’administration ont souhaité mettre en avant les jeunes des MFR de Damvillers et d’Auve en organisant des concours amicaux. «Nous ne voulons pas nous immiscer dans les programmes d’enseignement mais valoriser la reconnaissance de ceux qui vont pratiquer demain grâce à ceux qui ont pratiqué hier» a-t-il expliqué. Le but est de transmettre des valeurs, des savoirs, des expériences en tenant compte du changement climatique qui se confirme.

Un projet ambitieux

En 2023, l’association décide d’une action plus ambitieuse en voulant repeupler une parcelle de forêt scolytée sur la commune de Belleville. Pour mener à bien cette opération, elle collabore avec la mairie et le conseil des jeunes de Belleville ainsi que la MFR de Damvillers.

Ce projet a débuté en novembre dernier «grâce à l’implication et l’investissement de Patrick Martin qui a su insuffler l’envie à des jeunes de réaliser un chantier grandeur nature pour les générations à venir» a-t-il poursuivi. En février, près de 500 plants, ont pris place sur trois bandes de 250 m sur 1,50 m de large, séparées de 2 m. 150 sapins Norman, 150 sapins Douglas, 100 mélèzes et 50 alisiers torminaux ont été soigneusement repiqués.

Cette expérience de grande ampleur permet «un relais entre les générations, une aide à la formation et une transmission du savoir» tout en aidant à la préservation de l’environnement. Cette opération a un coût, 20.000 euros à répartir sur trois à cinq ans. Pour financer ce projet, l’AMOMA cherche d’ailleurs des sponsors.