Vous êtes ici

Un élevage victime de l’influenza aviaire en Meuse

Des mesures sanitaires sont mises en place pour éviter tout risque de propagation. Photo : D.R.
Des mesures sanitaires sont mises en place pour éviter tout risque de propagation. Photo : D.R.

L’influenza aviaire a été confirmée dans un élevage de poules pondeuses à Bislée. Des mesures sanitaires sont mises en place pour éviter tout risque de propagation.

«Un foyer d’influenza aviaire a été confirmé le 9 septembre 2022 dans un élevage de poules pondeuses sur la commune de Bislée», a annoncé la préfecture dans un communiqué du 13 septembre. C’est la première fois en Meuse qu’un élevage est touché, après de nombreux cas survenus dans la faune sauvage l’hiver dernier.

Dans le cadre des mesures de lutte contre la propagation du virus, «une opération de dépeuplement des 70.000 poules présentes dans l’élevage a été menée», précise la préfecture. «Les services de l’état sont mobilisés aux côtés de l’éleveur qui sera indemnisé des pertes subies».

Zone de protection

Pour éviter tout risque de diffusion du virus à d’autres élevages, des zones réglementées de protection (3 km autour du foyer) et de surveillance (10 km) ont été instaurées.

Six communes sont placées en zone de protection (Bislée, Chauvoncourt, Han-sur-Meuse, Koeur-la-Grande, Koeur-la-Petite, et Saint-Mihiel sud) et vingt-sept autres communes mises sous surveillance (Apremont-la-Forêt, Bannoncourt, Baudremont, Boncourt-sur-Meuse, Chonville-Malaumont, Courcelles-en-Barrois, Dompcevrin, Fresnes-au-Mont, Gimecourt, Grimaucourt-près-Sampigny, Lahaymeix, Lamorville, Lerouville, Lignières-sur-Aire, Maizey, Mecrin , Menil-aux-bois, Les Paroches, Pont-sur-Meuse, Rouvrois-sur-Meuse, Rupt-devant-Saint-Mihiel, Saint-Julien-les-Côtes, Saint-Mihiel nord, Sampigny, Vadonville, Valbois, Villotte-sur-Aire).

Dans ces périmètres, tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques, détaillées sur le site internet du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

Mouvements de volailles interdits

Au-delà des périmètres indiqués, l’ensemble des détenteurs de basse-cour doivent se déclarer soit en mairie, soit sur le site mes «démarches simplifiées».

Les professionnels de la filière volaille et les particuliers sont tenus de respecter strictement les mesures de biosécurité, notamment la claustration stricte des oiseaux de basse-cour, la mise à l’abri des volailles commerciales, ainsi que le nettoyage et la désinfection des tenues et équipements en élevage. Toute mortalité ou signe clinique anormal doit faire l’objet d’un signalement au vétérinaire assurant le suivi de l’élevage ou de la basse-cour. Les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont interdits, sauf dérogations accordées par la Ddetspp. Autre conséquence, l’exposition de volailles à Verdun Expo est annulée.

La Préfecture rappelle que la consommation de viande, foie gras et oeufs, et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volailles, ne présente aucun risque pour l’Homme.