Malgré une année compliquée, l’activité du groupement a connu une légère hausse en 2020, qui devrait se poursuivre cette année avec la reprise des marchés.
Le Groupement de développement forestier de la Meuse (GEDEFOR 55) a tenu son assemblée générale annuelle le samedi 26 juin à Étain. Le président, Jean-Claude Mignot, et le directeur, Julien Grisneaux, ont présenté les différents points à l’ordre du jour, en présence de Franck Menonville, sénateur, et de Rémy Andrin, maire d’Étain.
2020 a été une année marquante pour le groupement forestier, notamment du fait de mouvements de personnel importants : changement de directeur suite au départ en retraite de Richard Petit, changement de président, mouvements de techniciens, arrêts maladie… D’autant plus que tous ces changements ont été menés de front, en pleine période de crise sanitaire.
L’activité a, malgré tout, été en légère hausse par rapport à l’année 2019, avec une mise en marché s’élevant à 1.843.856 € pour un total de 81.300 m³. Julien Grisneaux a ensuite présenté les chiffres liés aux différentes activités, à savoir le martelage, l’accompagnement réalisé auprès des propriétaires forestiers dans l’élaboration de leur plan simple de gestion, les inventaires, les travaux sylvicoles… Tous ces travaux devant être d’autant plus développés cette année, au regard de la reprise des marchés, notamment sur les chênes et les frênes, mais aussi sur les douglas, complémentairement au renouveau de l’équipe, marquant une certaine stabilité pour l’avenir.
Visite en forêt
Soucieux de permettre au GEDEFOR 55 de se positionner et d’exister pour l’avenir, le président a abordé l’avenir du groupement et de son statut, ainsi que les réflexions à mener lors des prochains conseils d’administration.
À l’issue de l’assemblée, les participants ont pu profiter d’une visite de forêt appartenant à un adhérent, dans le secteur d’Étain, où des plantations ont été réalisées au printemps 2019, avec l’appui du groupement. Au total, 19 hectares d’épicéas scolytés ont été reconstitués en mélange avec du douglas, du mélèze, du chêne sessile et du chêne rouge d’Amérique, à la densité de 1.500 plants par hectare. Un travail du sol (décompactage) a été réalisé au préalable, ainsi que la pose d’une clôture de 2 mètres de hauteur en périphérie de la plantation, pour la prémunir de la dent du gibier (cervidés).
