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Influenza aviaire : de nouvelles zones de contrôle

Une zone de contrôle temporaire (ZCT) de 5 km a été définie autour du lieu de découverte des oiseaux sauvages infectés. Photo : DR
Une zone de contrôle temporaire (ZCT) de 5 km a été définie autour du lieu de découverte des oiseaux sauvages infectés. Photo : DR

Suite à la découverte de cas de d’influenza aviaire en Meurthe-et-Moselle, puis à Verdun, la préfecture de la Meuse a mis en place deux zones de contrôle temporaire, dans lesquelles les mesures de biosécurité et de surveillance sont renforcées. 179 communes meusiennes sont concernées. 

Le 1er février, des analyses confirmés la présence du virus de l’influenza aviaire sur des mouettes rieuses, découvertes à Verdun fin janvier. Des cas qui s’ajoutent à ceux détectés en Meurthe-et-Moselle quelques jours plus tôt, à Essey-et-Maizerais, proche du lac de Madine, et à Selaincourt, commune voisine du sud meusien. 

Suite à ces découvertes, la préfecture a instaurées deux zones de contrôle temporaire le 31 janvier, dans un rayon de 20 km autour des foyers : la première concerne 46 communes meusiennes autour du foyer d’Essey-et-Maizerais, et la seconde dix communes du sud meusien concernées par le foyer de Selaincourt. 

À ces deux ZCT est venue s’en ajouter une troisième, mise en place le 3 février suite à  la confirmation des cas de grippe aviaire à Verdun. Elle concerne 123 communes au total. 

Ces zones sont mises en place pour une durée minimale de 21 jours, sous réserve que de nouveaux cas ne soient pas détectés d’ici là. L’objectif est de préserver les élevages de volailles du virus de l’influenza aviaire, réputé très contagieux, et qui circule activement en Europe, via les oiseaux migrateurs notamment.

179 communes concernées

À l’intérieur de ces zones, qui concernent 179 communes concernées au total, diverses mesures sont déployées afin de protéger les élevages de volailles, d’une potentielle contamination par la faune sauvage, notamment un renforcement des mesures de biosécurité (strict respect de la mise à l’abri des oiseaux), une surveillance renforcée des élevages (notamment des analyses en laboratoire) et une adaptation des activités cynégétiques (appelants de gibier d’eau et gibier à plumes).

Il est également demandé de ne pas s’approcher ni nourrir les oiseaux sauvages et d’éviter de fréquenter les zones humides du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés. Les particuliers détenant des volailles doivent se déclarer auprès de leur mairie ou par Internet. Et toute mortalité d’oiseaux sauvages dans cette zone, sans cause évidente, doit être signalée à la Direction départementale de l’emploi du travail des solidarités et de la protection des populations par courriel à l’adresse ddetspp-animal-environnement@meuse.gouv.fr.

Rappelons que la France est passée au niveau «élevé» depuis le 8 novembre 2022, ce qui entraîne déjà l’application de mesures renforcées de prévention pour les élevages avicoles et les basse-cours sur toutes les communes du département. 

La liste des 179 communes concernées est accessible sur le site de la préfecture