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Influenza aviaire : mesures renforcées après un cas dans la faune sauvage

La claustration des volailles est requise dans le périmètre réglementé. Crédit : A.H.
La claustration des volailles est requise dans le périmètre réglementé. Crédit : A.H.

Après un foyer d’Influenza aviaire dans un élevage début septembre, un nouveau cas vient d’être détecté, sur un cygne, à Vadonville. De nouvelles mesures sont mises en place pour limiter la propagation du virus. 34 communes sont concernées.

La Préfecture a annoncé, par un communiqué du 28 septembre, la découverte d’un nouveau cas d'influenza aviaire, sur un cygne trouvé mort à Vadonville. La présence du virus a été confirmée par le laboratoire de l'Anses, le 26 septembre. Ce nouveau cas intervient après celui survenu dans un élevage à Bislée le 9 septembre, avec pour conséquence l'élimination de ses 70.000 poules pondeuses. L’enquête épidémiologique réalisée n’a pas exclu une infection par la faune sauvage.

Une zone de contrôle temporaire

Pour éviter tout risque de propagation du virus, un périmètre réglementé (zone de protection et de surveillance) concernant 33 communes a  été mis en place autour du foyer, avec des mesures sanitaires spécifiques.  Le 22 septembre, «compte tenu de la présence avérée du virus, de son caractère hautement pathogène et très contagieux», la préfète, Pascale Trimbach, a pris un nouvel arrêté limitant les activités cynégétiques dans le périmètre réglementé. Et suite à la découverte de ce nouveau cas dans la faune sauvage, une zone de contrôle temporaire (ZCT) de 5 km autour de ce nouveau foyer a été instaurée par arrêté du 28 septembre. Ce qui porte à 34 le nombre de communes concernées par le périmètre réglementé.

Dans ce périmètre, des mesures sanitaires renforcées sont mises en place, pour les professionnels et les particuliers : claustration stricte des oiseaux de basse-cour, mise à l’abri des volailles commerciales, nettoyage et désinfection des tenues et équipements en élevage. Toute mortalité ou signe clinique anormal doit être signalé au vétérinaire assurant le suivi de l’élevage ou de la basse-cour. Les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont interdits, sauf dérogations accordées par la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP). Tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques, détaillées sur le site du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

Activités cynégétiques restreintes

Dans ce périmètre réglementé, les activités cynégétiques sont restreintes : la chasse au gibier d’eau est interdite. La chasse au gibier à plumes est interdite dans les marais non asséchés, sur les fleuves, rivières, canaux, réservoirs, lacs, étangs et nappes d'eau (définis par article L424-6 du Code de l’environnement) ; en dehors des espaces humides précités, la chasse au gibier à plumes est autorisée en respectant les mesures de biosécurité (nettoyage et désinfection des bottes, du matériel de transport et du matériel de chasse, gestion des déchets de chasse et absence de contact du chasseur avant changement complet de tenue et des chiens de chasse avec des oiseaux domestiques). La chasse du gibier à poils reste autorisée, mais doit être pratiquée  en respectant ces mêmes mesures de biosécurité.

Les 34 communes concernées : Apremont-la-Forêt, Bannoncourt, Baudremont, Bislée, Boncourt-sur-Meuse, Chauvoncourt, Chonville-Malaumont, Courcelles-en-Barrois, Dompcevrin, Fresnes-au-Mont, Gimécourt, Grimaucourt-près-Sampigny, Han-sur-Meuse, Koeur-la- Grande, Koeur-la-Petite, Lahaymeix, Lamorville, Lérouville, Lignières-sur-Aire, Maizey, Mécrin , Ménil-aux-bois, Les Paroches, Pont-sur-Meuse, Rouvrois-sur-Meuse, Rupt-devant-Saint-Mihiel, Saint-Julien-sous-les-Côtes, Saint-Mihiel, Sampigny, Vadonville, Valbois, Vignot, Villotte-sur-Aire.