Deux élevages meusiens étaient présents, lundi 27 février lors du concours bovin Prim’Holstein. Me Melace au GAEC du Monty et Mowgli du Tombuy au GAEC du Tombuy étaient les dignes représentantes du département parmi les 110 bêtes sélectionnées à travers le pays, par les inspecteurs de Prim’Holstein France, sur 1.500 au départ.
Retour gagnant
Patrice Dailly et son épouse Dominique, du GAEC du Monty à Levoncourt viennent pour la quatrième fois sur le Salon, mais ils n’avaient pas participé depuis quinze ans. Et pour un retour, ce fut une réussite. Me Melace, née en mai 2016, est arrivée troisième du concours des vaches en cinquième lactation. «C’est déjà une satisfaction d’être retenu. Avoir un animal à Paris, c’est déjà une victoire», alors faire un podium... L’animal a été acheté l’an dernier à l’EARL des Mesanges à Epiez-sur-Meuse.
Fier, l’éleveur reste humble face à ce résultat. C’est un vrai travail d’équipe, aime-t-il rappeler, d’ailleurs toute la famille s’était déplacée le jour du concours. Son exploitation compte trois associés et un salarié à mi-temps. «Pendant que nous sommes ici, il faut bien faire tourner la ferme» souligne-t-il. Même si la préparation des animaux est un travail de tous les jours, dès qu’il a su que sa vache était retenue, il l’a préparée et entrainée pour être au top. «On participe à un bel événement, il faut montrer que le département a un savoir-faire. Il faut promouvoir l’agriculture» poursuit-il.
«Défenseur de la race»
«C’est toujours un honneur d’être sélectionné pour le Salon de l’agriculture de Paris. Cela reste un concours de référence» confirme Jean-Baptiste Decheppe, éleveur à Gimécourt en présentant Mowgli du Tombuy, une vache Prim’Holstein également en cinquième lactation.
Grand habitué des lieux, il a déjà présenté plus de vingt-cinq animaux sur le prestigieux ring du pavillon 1 dédié à l’élevage. «Cela fait vingt fois que l’on vient depuis 1999» souligne celui qui est déjà monté, à deux reprises, sur la plus haute marche du podium, avec le prix de grande championne pour Tommily en 2010 et Kansascity l’an dernier. Mais pour autant, pas question de se mettre la pression : «chaque année est différente, car on vient avec des vaches différentes».
Avec une cinquième place de section cette fois-ci, l’éleveur, accompagné de son épouse Mathilde, n’a pas de regret mais espère bien revenir l’an prochain pour faire mieux. En attendant, il apprécie être au contact des visiteurs pour répondre à toutes les questions et communiquer sur sa profession «en tant que défenseur de la race et du métier».
