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Une première participation à Verdun Expo pour le GAEC du Dimbley

Thomas Henry, exploitant du Gaec du Dimbley avec sa mère, présentera six de ses bêtes au concours des Charolais.
Thomas Henry, exploitant du Gaec du Dimbley avec sa mère, présentera six de ses bêtes au concours des Charolais.

Le Gaec du Dimbley, une exploitation de vaches Charolaises, participe pour la première fois à la foire de Verdun Expo. À cette occasion, six bêtes seront présentées lors du concours de Charolais.

Thomas Henry, trente-trois ans, s’est installé en avril 2011 dans une exploitation à Dombras de 90 hectares, avant de s’associer, la même année, avec ses parents sur la ferme familiale, située à Vittarville, près de Damvillers en créant le Gaec du Dimbley. Son père étant parti en retraite il y a quelques années, il dirige dorénavant l’exploitation de 250 ha, dont 80 hectares de cultures de maïs, trèfle et méteil, avec sa mère, toujours associée. Depuis 2020, le Gaec du Dimbley est, par ailleurs, passé en bio, une démarche entamée par la famille Henry, il y a un peu plus de quatre ans maintenant.

Une vache qui a tout pour plaire

«C’est une race, sans cornes, qui s’intègre parfaitement dans notre territoire, qui se prête à la terre humide du secteur» déclare Thomas Henry à propos de son choix d’élever des vaches charolaises. «Elles ont une bonne qualité maternelle» souligne-t-il, expliquant qu’elles «sont en effet appréciées pour leur qualité d’élevage c’est-à-dire pour leur production de lait pour le veau, leur bonne fertilité et leur bonne prolificité». «La plupart du temps, les naissances se font sans aide» précise-t-il. C’est ce qu’il recherche comme pour qualité pour ses animaux lors de la reproduction. Celle-ci est par ailleurs assurée «50 % en monte naturelle et à 50 % en insémination artificielle» ajoute-t-il. Il élève «des Charolais sur ses deux sites de Dombras et de Vittarville». 130 vaches dont 55 mères allaitantes sont ainsi élevées à Dombras ; à Vitarville, le Gaec du Dimbley compte 110 vaches allaitantes. Les vaches sont principalement nourries à l’herbe, 130 hectares de pâturage leur sont ainsi réservés dans l’exploitation. Les génisses de viande sont élevées chez eux tout comme les veaux mâles qui partent à dix-huit mois soit en reproducteur soit en taurillon. Il affiche également un taux de réforme à 20 % en allaitant, expliquant que les vaches sont réformées en fonction d’un certain nombre de critères tels que l’âge, l’état de santé…

Un premier concours à Verdun Expo

Cette année, plusieurs de ses bêtes sont inscrits au Herd Book Charolais souligne Thomas Henry, un critère important pour la vente et la reproduction. Et c’est notamment pour cette raison que la famille s’est inscrit au concours de charolais de la foire de Verdun Expo : «nous nous sommes inscrits notamment pour se faire connaitre dans la vente et la reproduction». Les éleveurs sont accompagnés par Elitest pour la sélection pour ce faire. «Nous espérons obtenir un prix aussi dans une des trois sections où sont inscrites nos bêtes. Il n’y a pas trop de concurrents mâles souvent, alors nous avons nos chances mais c’est toujours un peu l’inconnu sur une première participation à concours» ont-ils déclaré. Six bêtes seront donc présentées lors du concours charolais à Verdun Expo : Superboy, un taureau qui provient du Gaec Maréchal en Saône-et-Loire, deux génisses de dix-huit mois et trois veaux mâles. Et pour cela, les exploitants se sont attelés à préparer les bêtes, expliquant le processus de préparation qui leur servira au moment du concours : «elles ont été menées à la corde pour la première fois, nous les avons lavées et elles ont aussi été attachées à une corde fixe plusieurs fois pour qu’elles s’habituent».