Une journée d’initiation aux concours bovins s’est tenue, lundi 13 novembre, sur la ferme de Pierreville à Gincrey. Cette formation avait pour objectif de motiver les jeunes de la MFR de Stenay à participer à la foire du 1er mai.
«Nous voulons commencer à former, dès à présent, des jeunes pour qu’ils participent aux concours du 1er mai à Stenay, en transmettant notre passion» explique Claire Périquet, accompagnée d’Antoine, son mari et associé sur la ferme de Pierreville à Gincrey. Ensemble, ils participent régulièrement à des concours locaux et régionaux.
Une foire à forte renommée
Ce lundi 13 novembre, l’agricultrice a accueilli les élèves d’une classe de première Bac pro CGEA de la Maison familiale rurale de Stenay, pour les initier aux techniques des concours bovins. «L’idée, c’est que des éleveurs puissent prendre ces jeunes en stage avant le concours, pour qu’ils préparent les animaux» poursuit-elle.
Par manque de temps et de motivation, les agriculteurs du nord meusien ne sont pas toujours disposés à dresser une bête pour une présentation. «Ce qui manque aux éleveurs, c’est du temps et du personnel, si on arrive à motiver les jeunes alors peut-être que cela les décidera à participer à un prochain concours» ajoute Steeve Magny, cheville ouvrière de la foire de Stenay, venu animer un atelier. «Au début, à Stenay, il y avait juste un défilé de présentation. Aujourd’hui, la foire connaît une forte renommée avec plus d’une quinzaine d’OPA autour du ring. Notre objectif, c’est qu’il y ait de plus en plus d’animaux présents» poursuit-il. Et pour s’en occuper, il faut de la main-d’œuvre.
Initier les jeunes
L’AEM (Association des éleveurs meusiens) a donc établi un partenariat avec l’établissement agricole de Stenay pour proposer cette journée de découverte. «Il s’agit d’un stage d’initiation» reprend Claire Périquet.
«Nos jeunes ont déjà une année de formation derrière eux, mais peu connaissent les spécificités liées aux concours. Par exemple, l’exercice du pointage est une découverte pour eux» expliquent leurs formatrices, Rachel Pommet et Brigitte Mauchuaffée.
Par petits groupes, les élèves ont donc participé à plusieurs ateliers : pointage, lavage, tonte, présentation…
Antoine Périquet a animé un atelier «paillasse». «Il faut que ce soit confortable pour l’animal et présentable pour le visiteur. L’animal doit être mis en valeur mais l’accès doit être simple» explique-t-il à un groupe en action pour réaliser le plus beau lit. Un peu plus loin, c’est un atelier «nœud» qui est proposé. Les jeunes, âgés de 15 à 17 ans, ont pu voir comment mettre le licol et comment attacher une génisse en toute sécurité. Les exercices de mises en pratique ne sont pas toujours si évidents. «Les premières sorties et le dressage sont les étapes les plus compliquées pour les novices» estime Claire Périquet qui espère que cette journée aura créé quelques vocations.
