Vous êtes ici

Avec la Cagv, un espace test pour le maraîchage bio

La parcelle vouée au maraîchage bio a été labourée. Photo : A.Jozwik
La parcelle vouée au maraîchage bio a été labourée. Photo : A.Jozwik

Un espace test de maraîchage bio va voir le jour à Verdun, créé sous l’impulsion de la Cagv en partenariat avec de nombreux acteurs locaux. Ce projet a un double objectif : l’accueil d’un jeune en cours d’installation et un chantier d’insertion.

Dans le cadre du projet global Tépcv (Territoire à énergie positive pour la croissance verte), la Communauté d’agglomération du Grand Verdun (Cagv) souhaite aménager un espace test de maraîchage bio pour produire des légumes à destination des cantines scolaires du territoire, mais aussi générer des emplois et favoriser l’installation.

Une parcelle située rue des Fusillés, à Verdun, va servir à l’installation de ce projet. «Au départ, nous avons travaillé avec la Chambre d’agriculture qui a vérifié la parcelle, mais aussi avec Bio en Grand Est qui réfléchit sur un schéma d’installation et sur une étude de marché», explique Philippe Dehand, vice-président au développement durable à la Cagv. Pour porter cette action, la Cagv a lancé un appel à candidature. La Mfr de Bras-sur-Meuse a répondu favorablement au cahier des charges.

Une double vocation

Mardi 9 mars, quatre apprenants en formation au titre de Technicien agricole sont venus labourer la parcelle d’un hectare et demi pour préparer le sol.

La Mfr, via la récente création de l’association «culture et insertion», pilotera l’espace test et sera chargée de «mettre en place un double projet : un espace de formation qui aura pour vocation l’installation, et la conduite d’un chantier d’insertion», explique Christelle Billard, directrice de la fédération territoriale des Mfr Marne Ardennes Meuse. «L’idée est que le réseau des Mfr de Meuse puisse proposer des formations courtes pour réinsérer les personnes dans l’emploi», poursuit-elle.

Sur place, un système d’irrigation, des serres et une structure d’accueil devraient rapidement être installés. «Le plus urgent est de mettre les installations en place», estime Philippe Dehand, qui espère lancer la production avant cet été.