Àla tête de l’ANEFA Meuse depuis un an, Christophe Adnet, a conduit l’assemblée générale de l’association de promotion de l’agriculture, mardi 21 juin à la Maison de l’agriculture à Bras-sur-Meuse. Il a succèdé à Marc Lefèbvre qui présidait l’association depuis deux ans au titre de la FDSEA.
«2021 a été une année particulière, avec la période COVID. Les rassemblements de personnes ne pouvaient pas se faire» a-t-il rappelé. Il y a eu peu d’animations pour promouvoir les métiers agricoles. L’ANEFA Meuse était quand même présente en mars devant les élèves du collège Barrès à Verdun, en avril lors d’un salon virtuel de l’emploi, en septembre à Verdun Expo et en octobre sur un forum des métiers.
«Les interventions ne peuvent pas toutes reposer sur un seul animateur» a souligné le président qui espère entrer dans une démarche collective en participant à «des interventions avec le PAI (Point accueil installation) pour le salariat et l’installation par exemple».
Bientôt un jeu de traite virtuel
Le projet d’orientation pour 2022 est de continuer à développer les activités et les initiatives pour promouvoir le métier «car le monde agricole va avoir besoin de main-d’œuvre». Une journée d’échanges et de découverte avec des agents d’orientation et des prescripteurs de formations, a d’ailleurs eu lieu en mars sur la ferme de Louiseville à Sain-Benoit-en-Woëvre.
Christophe Adnet annonce qu’en plus de «développer notre présence sur Verdun Expo ou des forums, il faut pousser les portes des écoles et des collèges pour faire découvrir le monde agricole et montrer tous les panels des métiers avec des perspectives d’emploi. Il va falloir être innovant et monter des projets». Côté innovation, les jeunes pourront bientôt s’essayer à un jeu de traite grâce à un casque de réalité virtuelle. «C’est plus attractif et plus ludique, ça attire l’œil. Et les gens vont venir voir cette innovation sur le stand» a poursuivit le président.
«L’agriculture est la principale force économique de la Meuse. C’est un secteur d’activité où les emplois ne seront ni perdus, ni relocalisés. L’ANEFA doit œuvrer, avec d’autres organisations professionnelles agricoles (OPA), à ce que les exploitations trouvent de la main-d’œuvre. Il faut aller chercher des personnes dans le monde non-agricole et faire connaître nos métiers» a-t-il conclu, en rappelant la bonne symbiose des OPA sur le département qui travaillent conjointement.
