Pour accompagner les agriculteurs dans l’innovation et dans la recherche de performance, la section Meuse de la FRCUMA propose un accompagnement basé sur l’échange et le partage. Des démonstrations et des journées techniques permettent également de fédérer les agriculteurs autour de la structure collective.
Une vingtaine de personnes ont assisté à l’assemblée de la section Meuse de la FRCUMA réunie, jeudi 26 janvier, à Vigneulles-lès-Hattonchâtel, sous la présidence d’Éric Saunois. Vingt CUMA sont rattachées au réseau dont plusieurs grosses structures. Cela représente 724 adhérents.
«Chaque CUMA doit être comme un réseau social en fédérant des agriculteurs, et en accueillant de nouveaux membres. Il faut aller de l’avant grâce à l’organisation d’événements» a souligné le président de la section meusienne.
À la recherche de performances
Pour répondre à un besoin d’accompagnement, Guillaume Saint-Ellier, animateur départemental, a assisté à seize assemblées générales dans les différentes coopératives meusiennes affiliées. Une formation «Améliorer le fonctionnement en CUMA» a réuni une quinzaine d’adhérents où chacun a pu partager ses expériences. Sept groupes sont accompagnés en GIEE et «veulent aller plus loin que le partage du matériel» a expliqué l’animateur.
La section Meuse souhaite être présente sur des événements agricoles mais également faire sa promotion auprès des jeunes. «Les CUMA peuvent être leurs employeurs de demain» a rappelé Guillaume Saint-Ellier. Différentes actions ont été mises en place avec les Jeunes Agriculteurs et les MFR du département pour se faire connaître.
De nombreux temps forts ont pu voir le jour en 2022, comme l’organisation d’une démonstration de valorisation des effluents d’élevage à Chaumont-sur-Aire en juin, ou une démonstration dynamique de toastage à Stenay en octobre.
Pour l’année à venir, la section ne manque pas d’idées. L’opération «Bouge ta CUMA» se tiendra, mardi 28 févier prochain, à l’EPL Agro de Bar-le-Duc. «Il s’agit d’un projet concret dans un cadre convivial, sous forme d’ateliers. Cette journée est dédiée à l’ouverture vers les partenaires» a expliqué Christophe Dechoux, chef du service marketing.
Toujours innover
Et d’autres rendez-vous sont à noter, avec en mai, une démonstration de semis de maïs en partenariat avec Arvalis en présence de constructeurs et de professionnels ; et en juin une journée thématique sur les semis de couverts végétaux avec une démonstration de semoirs.
Pour 2024, un «méca-événement» devrait se tenir sur le site de la CUMA centre Meuse à Lacroix-sur-Meuse. «Il s’agit d’un salon national, en plein air, qui draine entre 2 et 3.000 personnes» a expliqué Christophe Dechoux.
Philippe Thomas, président de la FRCUMA, et Tania Klein, nouvelle directrice en poste depuis deux mois, ont ensuite exposé le rapport d’activités régional. «Un agriculteur sur quatre en Grand Est est en CUMA. Ce chiffre est en progression car il y a de plus en plus d’activités» a expliqué le président. Il a cité en exemple les sept journées techniques et de démonstrations majeures, les onze formations dispensées ou encore la participation à des événements extérieurs «référencés et reconnus auprès de la sphère politique et économique où il faut nous faire voir».
Ils ont également insisté l’importance du service innovation, conduit par cinq collaborateurs de l’équipe administrative, qui a permis de nombreuses avancées. «Il faut ouvrir nos CUMA pour expliquer nos métiers» ont-ils conclu.
