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Section fruits FDSEA , une actualité dense pour les arboriculteurs

Plan pollinisateur et difficultés de recrutement des saisonniers, deux sujets qui inquiètent les producteurs de fruits. Photo : DR
Plan pollinisateur et difficultés de recrutement des saisonniers, deux sujets qui inquiètent les producteurs de fruits. Photo : DR

Plan pollinisateur, charte riverain, surveillance de la sharka, nouvelle convention collective... les sujets de préoccupation ne manquent pas pour les arboriculteurs en ce début d’année.

La section fruits de la FDSEA a tenu son premier conseil d’administration de l’année le 18 février, en visioconférence.

Premier sujet abordé : le plan pollinisateur. Les propositions émanant de l’ANSES dans un avis du 23 novembre 2018, engendreraient des conséquences considérables en arboriculture ; elles pourraient, in fine, remettre en cause la pérennité des exploitations : absence de protection des vergers contre les maladies qui sévissent pendant la floraison, délai d’intervention et de traitement restreint, accentuation des distorsions de concurrence  etc. Toutefois,  à l’heure actuelle, rien n’est figé, un délai supplémentaire a été  accordé par le gouvernement afin de présenter des propositions plus réalistes sur la protection des pollinisateurs.

Par ailleurs, dans ce contexte, une rencontre sera organisée prochainement avec les parlementaires meusiens pour exprimer l’inquiétude de la filière, et approfondir le sujet. En parallèle aura lieu un échange avec les apiculteurs professionnels, directement concernés, et en accord sur le fait que l’arboriculture n’est pas responsable de tous les maux de la filière apicole. "C'est même le contraire, nous sommes complémentaires", a souligné un des participant.

Difficultés de recrutement

La séance s'est achevée sur les difficultés rencontrées en matière de recrutement de  saisonniers. Le constat est unanime : "il est de plus en plus difficile de recruter : peu de candidats, manque de motivation, fort taux d'absentéisme... Nous sommes dans une impasse, et bien obligés de nous adapter. Le problème est que notre département n'est pas assez attractif : pas d'infrastructure disponible pour loger les saisonniers, pas ou peu de transport. Des pistes de travail sont à envisager, nous ne sommes pas la seule filière concernée, nos élus ont bien dû le constater !".