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Des maïs touchés par la grêle

Des maïs lacérés dans le secteur de Boncourt-sur-Meuse. Photo : DR.
Des maïs lacérés dans le secteur de Boncourt-sur-Meuse. Photo : DR.

Un violent orage s’est abattu dans certains secteurs très localisés du sud et du centre de la Meuse, notamment à Boncourt-sur-Meuse ainsi qu’à Creuë et Nonsard, le samedi 21 août, causant des dégâts dans les cultures en place. Des champs de maïs ont ainsi été sérieusement endommagés. «Dans la majorité des cas, les feuilles ont été lacérées, les tiges ont été abimées et les épis impactés par la grêle (avec des grains éclatés sous les spathes) mais la quasi-totalité du maïs est restée debout», indique le service développement de l’Union laitière de la Meuse, dans un flash envoyé aux éleveurs, suite à une visite sur le terrain. En précisant que «selon le stade, le sens de semis, la présence de bois…, les dégâts sont plus ou moins prononcés». Et de rappeler la conduite à tenir, «en premier lieu, prévenir son assureur», et aussi, «ne pas céder à la panique» mais plutôt «d’attendre et d’observer l’évolution de chaque parcelle grêlée et d’essayer de gagner ce qui peut l’être en matière sèche et en amidon».

En effet, au vu du taux de matière sèche des maïs, autour de 20 %, il est encore trop tôt pour envisager de les ensiler. Il conviendra toutefois de surveiller régulièrement le développement de certaines maladies telles que le charbon sur les maïs impactés. Car «même si le charbon du maïs n’est pas directement toxique pour les bovins et ne dégrade que sensiblement la valeur alimentaire, il diminue néanmoins nettement l’appétence de la ration». En cas de développement de cette maladie, il faudra alors envisager la récolte, «en hachant grossier et en ne tassant pas trop le silo, (un lit de paille en fond de silo sera utile pour gober les jus) et en incorporant du conservateur acide lors de l’ensilage à raison de 3 litres par tonne de vert», recommande la coopérative.