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Nouveaux cas d'influenza aviaire en Meuse

La préfecture a mis fin à la zone de contrôle temporaire. Photo : DR
La préfecture a mis fin à la zone de contrôle temporaire. Photo : DR

«Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été identifié le 23 décembre sur cinq oies retrouvées mortes dans une basse-cour, sur la commune de Nant-le Petit», annonce la préfecture dans un communiqué le 27 décembre. Afin de prévenir l’apparition du virus dans les élevages, les préfets de la Meuse et de la Haute-Marne ont pris un arrêté mettant en place une zone de contrôle temporaire (ZCT) de 20 km autour du lieu de découverte ; cette zone concerne 86 communes en Meuse.

Dans cette ZCT, diverses mesures sont mises en place afin de protéger les élevages de volailles : notamment, recensement de tous les lieux de détention d’oiseaux, renforcement des mesures de biosécurité (mise à l’abri), surveillance renforcée des élevages et adaptation des activités cynégétiques. Il est demandé de ne pas s’approcher ni de nourrir les oiseaux sauvages, et d’éviter de fréquenter les zones humides (bords des étangs, des mares et des rivières) où stationnent les oiseaux, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés.

La ZCT pourra être levée après un délai de 21 jours si aucun signe évocateur d’influenza aviaire n’est décelé dans les exploitations ou lieux de détention d’oiseaux, et si aucun nouveau cas n’est survenu dans la faune sauvage, précise la préfecture. Cette levée aura lieu «sous réserve d’une évolution épidémiologique favorable dans la zone et de résultats favorables lors des visites conduites, le cas échéant, dans les lieux de détention d’oiseaux».

«Ce virus, qui circule activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs, est particulièrement contagieux et pathogène pour les oiseaux. Il persiste et reste actif principalement dans les fientes et les eaux stagnantes contenant des fientes contaminées».

Rappelons que la France est passée au niveau de risque «élevé» depuis le 10 novembre, ce qui entraîne l’application de mesures renforcées de prévention pour les élevages avicoles et les basse-cour sur tout le territoire. Toute mortalité ou symptôme suspect doit être signalé sans délai à un vétérinaire ou aux services vétérinaires de la DDETSPP : tél. 03 29 77 42 00 ou par courriel : ddetspp-animal-environnement@meuse.gouv.fr